Georges Tron qu’on ne présente curieusement plus depuis qu’il a quitté ses fonctions officielles, a acquis sa célébrité lorsqu’il a quitté le gouvernement fin mai 2011 en démissionnant de son poste de Secrétaire d’Etat à la Fonction Publique (on avait du omettre de lui dire que tout serait rendu public !…), après que des accusations d’agressions sexuelles aient été rendues… publiques ( !), aboutissant à sa mise en examen pour viols et agressions sexuelles en réunion, par personne ayant autorité, le tout sous couvert de massages de pieds.
Bien mauvaise publicité
pour les fétichistes qui se seraient abstenus d’une si peu glorieuse publicité, mais surtout pour les professionnels de la réflexologie plantaire qui craignent désormais un amalgame et un rejet de cette technique de soins qui vient de perdre de sa superbe.
Effectivement, l’intéressé se « serait livré » (présomption d’innocence oblige, il n’a pas encore été jugé !) à des gestes déplacés aboutissant régulièrement à des relations sexuelles non consenties sur les personnes de 2 employées municipales de la mairie de Draveil dont il est député maire, toujours selon le même mode opératoire : sous couvert de réflexologie plantaire (massage thérapeutique des pieds), Monsieur Tron se serait permis de caresser les pieds de certaines de ses employées en toutes circonstances et à de nombreuses reprises, que ce soit lors de réunions, à table, dans son bureau ou en voiture lors de déplacements.
Cette fâcheuse manie connue d’une partie de son entourage aurait pu en rester là si elle n’avait été « imposée » à ½ mot en échange de promesses d’embauche ou de conservation de poste, allant jusqu’à des attouchements sexuels et des rapports contraints, avec la complicité de son adjointe à la culture et maîtresse, qui participait largement aux ébats.
Vrai fétichiste ? profiteur ? ou réflexologue méconnu ?
Modus operandi classique pour Georges Tron qui pouvait déchausser sa « victime » dès la 1ère entrevue et lui vanter les bienfaits des massages des pieds pour mettre sa technique en pratique : massage appuyé, intense et torride où les mains auraient laissé petit à petit place à la bouche pour suçoter, lécher les orteils et souffler dessus. Ses mains enfin libérées seraient alors remontées vers d’autres parties du corps pour des caresses plus précises.
A certaines occasions son adjointe aurait participé à ce qu’on connaît maintenant grâce à DSK sous le terme de « parties fines » avec Georges Tron et ses victimes, qu’elle aurait encouragées en donnant l’exemple, dans des pratiques sexuelles qui ne ressemblaient plus du tout à des massages.
Les diplômés de réflexologie rappellent au grand public que cette discipline qui ne peut s’exercer correctement sans formation, n’a jamais consisté à caresser ni à suçoter des orteils, mais constitue une réelle thérapie si elle est bien menée !
Georges de défend
Arguant du fait que les plaignantes sont défendues par Me Gilbert Collard que nous savons tous aujourd’hui proche du Front National, Georges Tron se dit victime d’une tentative de déstabilisation, étant en conflit depuis un moment avec la famille Le Pen à Draveil.
Par ailleurs monsieur Tron a fait l’objet d’une expertise psychiatrique au mois de janvier 2012 dans le cadre de l’enquête, qui conclue qu’il ne présente aucune « perversion sexuelle dans le registre du fétichisme du pied ».
Rappel
Le fétichisme des pieds (comme tout autre fétichisme) ainsi que les « parties fines » engageant plusieurs protagonistes, ne peuvent s’envisager, pour le respect et le plaisir de tous, qu’entre ADULTES CONSENTANTS !!
Seule condition préalable et indispensable pour que chacun y trouve son compte.
Si le plaisir n’était pas partagé un seul instant, une telle pratique s’apparenterait bel et bien à une AGRESSION SEXUELLE ! non ?