Pratique ancestrale et extrêmement populaire dans certaines cultures, le tatouage au henné (arbuste épineux dont les feuilles produisent des teintes utilisées dans le textile ou pour le corps) est le tatouage temporaire le plus répandu. Il consiste en l’application de pâte de henné sur la couche superficielle de la peau qui résistera entre 2 et 4 semaines, s’estompant progressivement et naturellement avec le temps et permettant de réaliser des dessins très complexes. Le henné, pâte naturelle et anallergique, laisse sur la peau une trace de couleur brune, marron, voire orange brûlée, parfaitement inoffensive lorsqu’elle est pure.
Malheureusement certaines personnes rajoutent parfois de l’huile d’eucalyptus, potentiellement allergisante, même si les problèmes sont rares (vérifiez la composition par précaution si vous y êtes allergique). Les problèmes les plus fréquents et dangereux par contre, découlent de l’adjonction d’un produit appelé paraphénylène diamine (PPD), toxique, destiné à augmenter la fixation de la teinte sur la peau et à la foncer, afin de renforcer la ressemblance avec un vrai tatouage et la couleur noire de son encre, que les gens préfèrent. Cette substance qui s’oxyde partiellement au contact de l’oxygène de l’air peut provoquer de graves réactions allergiques chez certaines personnes. Le tatouage au henné représente donc une excellente alternative au tatouage permanent le temps d’un été par exemple, ne vous engageant nullement sur le long terme. Les dessins réalisés sont généralement de magnifiques œuvres d’art très travaillées, aux détails précis, qui ne demandent qu’à être exposés. Vous êtes ainsi sûre de faire sensation…
Vous pouvez vous procurer la pâte en kit tout prêt ou la préparer vous-même avec la poudre de henné qu’il faut choisir verte, fine et odorante. Une cuillère à soupe de cette poudre suffit, qu’il faut diluer dans un bol de thé, de café ou d’eau chaude. Laissez reposer au moins 4 heures avant de l’utiliser. Si vous optez pour un motif élaboré, le mieux est de vous faire aider d’une personne expérimentée. Mon conseil : veillez simplement à ce que la pâte utilisée ait bien conservée sa palette de tons du marron à l’orange
pour éviter tout problème d’additif. Si vous tenez absolument que votre tatouage soit noir, préférez une autre technique ! Et si vous êtes allergique à l’huile d’eucalyptus, demandez la composition ou lisez bien la notice. Pour finir, évitez le tatouage sauvage, c’est-à-dire au coin d’une rue quelque part en vacances !
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